La négociation implique toutes formes de communication qui visent à concilier deux parties. Cette procédure s’impose également pour traiter un problème existant et pour la mise en place de règles de base visant à fluidifier les rapports. Le processus s’inscrit aussi bien dans tous les aspects de la vie quotidienne que dans le cadre d’une entreprise.
La négociation : pourquoi, quand, comment ?
Malgré les idées préconçues, il convient de différencier négociation et bataille. Autrement dit, il n’y aura pas forcément de gagnant ni de perdant. Il n’est pas besoin de se défendre ni de contre-attaquer. Le but étant de diriger les forces des deux parties vers le problème à résoudre. Attention, les émotions, comme l’agressivité, constituent un obstacle au bon déroulement de la négociation. Aussi, l’art de négocier s’acquiert notamment à la suite des formations donnant les clés de la négociation afin de gagner à consolider les compétences dans ce domaine, vous devez en effet faire entendre vos besoins à vos interlocuteurs. Techniquement, il existe deux modèles de négociation : la négociation traditionnelle et la négociation raisonnée. Les compétences du négociateur s’apprécient dans sa capacité à instaurer la confiance de ses interlocuteurs.
Ainsi, la négociation s’impose lorsque l’employé souhaite une augmentation de salaire. Pour ce faire, il doit mettre en avant ses compétences, son expertise ainsi que ses diplômes. Ce genre de négociation peut tout aussi être opéré par une organisation syndicale représentative. Cette dernière est en droit de solliciter des pourparlers sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Deux stratégies de négociation opposées : la coopération et la compétition
La réussite d’une entreprise repose sur la mise en place de l’humain au cœur des relations professionnelles. La négociation opérée au sein d’une entreprise nécessite de la solidarité et de l’empathie. Dans un premier temps, il s’avère essentiel de privilégier la coopération sur la compétition. L’entraide entre les salariés d’une même entreprise contribue à la réussite collective. Cette stratégie de négociation permet surtout d’atteindre un objectif commun. La cohésion est également la source d’une bonne entente.
Toutefois, la coopération seule ne permet pas de développer une entreprise. Il convient de trouver le bon équilibre entre la coopération et la compétition pour une réelle productivité. L’esprit de compétition motive les salariés tandis que la coopération permet à chacun de trouver les clés de la réussite. Pour pouvoir évoluer, un employé se compare souvent à ses collègues en termes de primes, de salaire et d’expertise.
Il incombe donc au dirigeant d’instaurer un système fonctionnel entre coopération et compétition. Ainsi, l’implication des salariés sera boostée par la mise en place d’objectifs individuelle. Évitez de pointer du doigt les plus faibles. Il vaut mieux inciter les plus forts à encourager les plus faibles. L’esprit de cohésion s’installera progressivement au sein des équipes.
En résumé, la compétition et la coopération demeurent bénéfiques dans un environnement professionnel. Il est vital que ces deux concepts s’équilibrent au cœur d’un écosystème. Une entreprise ne peut pas évoluer dans un système qui rejette la coopération au profit de la compétition et vice versa. Les chefs d’entreprise doivent tirer le meilleur de l’interdépendance de leurs employés. La revalorisation de la coopération vise à remédier aux travers et aux fragilités qui déséquilibrent la société en général.